Rencontre avec Giga'Benjamin

Game'terview de Benjamin

Aujourd'hui, on rencontre Benjamin de l'équipe Gigamic. Découvrons ensemble sa vie à Gigamic et dans le monde du jeu de société !

Photo de Benjamin, le boss de Gigamic

Pour commencer, dis-nous, qui es-tu ?

Hello, je m’appelle Benjamin DAMBRINE-DEGOSSE et suis ce qu’on peut considérer comme le « Maître du jeu chez Gigamic », son directeur général 😉 36 ans de jeux et de passion, mari et père d’un enfant de 4 ans qui bizarrement adore les jeux de société 😊

Tu faisais quoi avant d'être à Gigamic, comment tu es arrivé là ?

Cette question est assez drôle pour mon cas. J’ai eu de multiples vies chacune passionnante et enrichissante :  consultant en veille stratégique pour des industriels du bâtiment durable à Toulouse, coordinateur pour la mise en place des temps d’activités périscolaires sur le jeu de société à Roubaix, animateur de jeux de piste à Lille, professeur d’économie, surveillant en collège, directeur de séjours de vacances ou formateur d’animateur… J’ai toujours été intéressé par de multiples projets, c’est assez moteur dans ma manière d’être 😊

Rentrer chez Gigamic n’a pas été si simple d’ailleurs. Je suis arrivé avec mes bonnes intentions et une connaissance ludique de joueur assidu et j’ai postulé sur un poste de commercial… 3 fois avant d’être accepté. Je pense que les frangins (fondateurs de la boîte) ont fini par dire oui à l’usure pour que j’arrête de passer par la fenêtre quand ils me fermaient la porte !

La suite est plus linéaire, les frangins m’ont fait confiance, m’ont formé et fait progresser chez Gigamic : coordinateur du pôle détaillant, responsable marketing jusqu’à me confier leur bébé au moment de leur départ en retraite. C’est donc là que je suis devenu Directeur Général.

Comme quoi, la pugnacité a du bon parfois : ne pas s’arrêter sur un échec ne peut entrainer que de belles choses 😊

Quel est ton type de jeu préféré ?

Je n’ai pas de genre de prédilection, mais globalement je préfère les jeux avec une mécanique moins forte mais une ambiance créée par les joueurs autour de la table. Par exemple, je prends beaucoup de plaisir sur un Papayoo ou un Galérapagos. Il faut juste bien choisir avec qui l’on joue pour éviter les soucis 😃

Vous l’aurez compris, la notion de société dans les jeux est importante pour moi, j’ai besoin des autres pour prendre du plaisir à jouer. Je ne suis pas du tout un adepte des jeux ou des variantes solos. En somme, je pense que le jeu est fabuleux vecteur de souvenirs collectifs et qu’il doit être intemporel et intergénérationnel : mettre à la même table différentes générations, avec différents parcours de vie, différentes nationalités… et passer un bon moment ensemble, c’est l’essence même de ce qui fait notre métier/passion.

Y a-t-il un projet sur lequel tu as particulièrement aimé participer à Gigamic ?

Si je ne dois en citer qu’un, je pense à Critical. Cette initiation au jeu de rôle a mobilisé et fédéré une grande partie de l’équipe autour d’aventures épiques ! Nous n’y connaissions pas grand-chose en édition de jeux de rôle et avons réussi à proposer une mécanique de jeux gommant le plus gros défaut du jeu de rôle : sa difficulté de prise en main. Les chefs de projets, les graphistes, les commerciaux, les acheteurs… et tous ceux qui ont touché de près ou de loin le projet ont adoré y participer. Une belle cohésion d’équipe et une fierté de voir un jeu reconnu par les rolistes aux mêmes au travers de différents prix ludiques 😊

Quelle est ton meilleur souvenir avec tes collègues ou Gigamic ?

Lors du départ en retraite du dernier des frangins, Stéphane, une page s’est tournée et pour cela, nous avons fait une grande fête surprise avec tous les salariés de la boîte, des anciens, … 

Évidemment, il a bien fallu occuper Stéphane pendant la mise en place, je m’y suis coller, et on a passé un temps beaucoup trop dans son ex/mon futur bureau à causer de tout et de rien, des expériences vécues et de tellement de choses qui resteront graver 😊

Nous étions tous déguisés en mode carnaval de Dunkerque et ça a été une sacrée fête : du rire, des émotions, des larmes… Des chansons créées pour l’occasion, des cadeaux très originaux (imaginez-vous offrir un obus désamorcé à quelqu’un ?), des confettis, des fenêtres calfeutrées, une soirée qui a duré jusqu’au petit matin et le sentiment que c’était une belle manière de se dire au revoir !

Avec le recul, je trouve que cela a été une superbe manière d’effectuer la bascule de l’entreprise familiale pilotée par ses fondateurs vers une entreprise et des services gérés par les salariés eux-mêmes. Un grand virage dans la joie et la bonne humeur communique des membres de notre belle équipe !

Si tu devais choisir un jeu de société pour te représenter, lequel serait-ce ?

Là ce ne sera pas un Gigamic mais un vieux jeu d’un confrère qui s’appelle Fief. Même s’il a vieilli, il a beaucoup de choses qui me plaisent : de la stratégie (et de la fourberie), de la gestion de ressources (et de la fourberie), de la diplomatie (et de la fourberie) et une sacrée belle ambiance autour de table ! Je vous vois venir : non, je ne suis pas fourbe, j’aime juste tout faire pour gagner (gagner ou perdre m’importe peu, par contre, je suis très compétitif en cours de partie) et comme ce jeu peut se gagner seul ou en alliance, il faut souvent savoir faire confiance aux autres pour parvenir à ses fins (sauf en cas de… fourberie 😃)

Quels sont tes conseils pour quelqu'un qui souhaite travailler dans l'industrie du jeu de société ?

Evidemment, avoir une solide culture ludique pour tous les postes relatifs au jeu et à sa conception est indispensable. Mais plus que cela, il faut avoir une sensibilité aux tendances générales du divertissement, on voit de plus en plus que les jeux sont influencés par d’autres médium : cinéma, jeux vidéos, Escape Game… Voir les tendances qui émergent ailleurs peut permettre de trouver la pépite ludique de demain ! Plus spécifiquement chez Gigamic, nous demandons également des compétences humaines fortes, non seulement en interne, mais également avec tous nos partenaires. Jouer est rassembleur, il est donc indispensable pour moi que nos relations avec nos clients, fournisseurs ou prestataires soient saines également. Ce serait triste de travailler dans le jeu de société et de faire la tronche toute la journée 😊

As-tu un jeu de société de Gigamic que tu considères comme un "classique intemporel" et qui mérite une place dans toute ludothèque ?

Quarto évidemment, le premier jeu de Gigamic ! Un jeu simple à appréhender, difficile à maîtriser complètement, beau à regarder, international et intergénérationnel, il coche toutes les cases 😊

Quel message aimerais-tu transmettre aux fans de Gigamic et aux passionnés de jeux de société en général ?

Les jeux sont un formidable outil de rassemblement de gens pourtant très différents. Nous avons pu le constater avec les Jeux Olympiques le mois dernier et c’est vrai au quotidien avec le jeu de société. Vous pouvez vous retrouver à jouer à une table avec des personnes aux horizons professionnels divers, d’âge éloigné, de confession religieuse ou d’idée politique différentes, pour autant le jeu met tout le monde d’accord et créera un bon souvenir autour de la table et un sentiment d’avoir partagé quelque chose avec l’autre. 

Chez Gigamic, nous sommes convaincus que le jeu de société est un vecteur de lien social, un formidable outil pédagogique, un catalyseur d’émotion et qu’en plus de tout cela, il reste un loisir accessible ! Imaginez combien d’aventures vous pouvez vivre, combien de parties remportées ou perdues, combien de fous-rires et de bons moments avec une boîte de jeux à 15 euros ? Nous avons tous dans nos armoires des vieux Uno, Monopoly ou Bonne-paye de notre enfance, preuve en est que le jeu n’est pas un loisir consommable et qu’à ce titre il a une empreinte carbone très faible par rapport à sa durée de vie !

Jouer donc, c’est bon pour la santé !

Catégories : Les coulisses

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